Vivre mieux, c’est ma définition de la « décroissance heureuse ».
Bien entendu je ne parle pas pour les beaucoup trop nombreux 11,2 millions de personnes en France, 16,5% des Français, qui vivent sous le seuil de pauvreté et auraient besoin de pouvoir dépenser plus pour vivre dignement. (Source INSEE – 2021). . Non, je parle de la majorité de la population, celle qui vit déjà dignement.
Et qui ne se sent pas pleinement heureuse pour autant. Celle qui manque d’un but positif et constructif.
Moi avant.
Le mot sobriété fait peur. Pourtant c’est ce que je vis de plus en plus chaque jour depuis ces 15 dernières années, avec de plus en plus de joie.
Progressivement il y a beaucoup de choses que j’ai arrêté d’acheter (vêtements, sauf quand les miens craquent, objets inutiles – ou si peu utiles -, partir en vacances loin…).
Globalement, la chose que je n’ai pas arrêté de consommer en grande quantité, ce sont les livres (et la nourriture bien entendu). Même pour les carnets et beaux cahiers que j’affectionne, j’ai largement réduit ma réserve 😅.
Mon constat, c’est que depuis mon changement de vie professionnelle, mes revenus ont bien baissé, mais pas ma qualité de vie. Au contraire. Parce qu’à la place des objets et autres restaurants, j’ai trouvé et créé le sens. Et profondément plus d’humanité.
La semaine dernière encore, alors que je formais des dirigeants et que je leur parlais de vision de contribution, il y a eu d’abord une fermeture, ponctuée de « oui mais… » suivis de raisons énoncées pour m’expliquer pourquoi ce n’était pas possible pour eux.
Puis, avec un accompagnement de ma part et un temps d’introspection, des sourires sont apparus à la perspective de cette vision qu’ils s’autorisaient à avoir. Enfin est arrivée une grande créativité pour nourrir cette vision et pouvoir la concrétiser, une belle créativité aussi pour trouver des moyens pour la déployer.
Globalement, il n’était presque pas question de moyens financiers, mais de s’autoriser à concevoir un projet qui leur tienne vraiment à cœur, et de se donner les moyens de le co-construire, avec tous les êtres humains qui travaillent avec eux.
J’ai discuté récemment avec un autre dirigeant, qui porte un beau projet d’entreprise, positif et constructif, qu’il a envie de déployer plus largement et plus rapidement. Il me disait qu’il voyait bien tout ce que le Leadership Ethique lui apportait, ses évolutions dans sa vie professionnelle, celles de ses équipes, les avancées de son entreprise pour déployer ce projet de contribution positive. Et tout le positif aussi dans sa vie personnelle.
Il me disait aussi que c’était dur et qu’ils n’avaient pas les moyens de faire les repositionnements nécessaires pour atteindre leur objectif de création de qualité.
Puis il a pris un temps et ajouté : « en fait, c’est une question de priorité. J’ai besoin de nous donner les moyens, et je ne les mettais pas au bon endroit. En réalité je vois bien que plus j’avance moins j’ai besoin de compensations, donc moins je dépense, car je n’en ai plus besoin. Et c’est pareil à l’échelle de mon entreprise. La qualité que nous apportons passe par qui nous sommes, pas par les appareils dernier cri que nous utilisons (même si dans son domaine il a besoin de bon matériel – Note de l’auteur). »
Pourquoi ? Parce que nous avons tous besoin de sens, de contribuer à quelque chose de plus grand que nous, quelque chose de positif et constructif pour tous.
Quand nous contribuons à de la non-qualité, il nous manque quelque chose d’essentiel. Et nous le compensons souvent avec des choses matérielles. Comme elles ne résolvent rien, car nous continuons de contribuer à la non-qualité, nous consommons plus. Le tout entretenu par une société de surconsommation.
La véritable réponse consiste à s’autoriser un projet qui crée de la qualité, pour nous et autour de nous.
Quand nous faisons le plein de sens et de contribution, quand nous savons pourquoi nous nous levons le matin, quand nous sommes sur ce chemin, nous n’avons plus besoin du dernier gadget à la mode pour nous sentir bien. Nous vivons plus pleinement. Malgré les conditionnements et les pressions publicitaires et sociales.
Nous remplaçons le vide et le superflu, le superficiel, par le plein, la joie.
Le chemin est magnifique, même s’il n’est pas toujours facile.
Si vous aussi vous ressentez ce besoin de contribuer à un monde positif, porteur, respectueux des êtres humains, de la vie et de notre planète, lancez-vous, continuez à avancer. Ce chemin est riche d’une richesse qui ne prend rien à personne et apporte beaucoup à tous. C’est un chemin d’humanité.
C’est grâce au Leadership Éthique et à Edel Gött sa fondatrice que j’ai découvert que c’était possible, et que je me suis mise en chemin.
Alors, si vous aussi vous avez envie ou besoin d’un coup de pouce sur ce chemin, contactez-moi, nous sommes en train de finaliser le calendrier 2025, et de nouveaux formats de formation et d’accompagnements vont voir le jour. Une nouvelle promotion du cursus en 3 ans Incuber un Projet Éthique va aussi bientôt démarrer, c’est le moment d’oser écouter votre cœur 😉.
Au fond, nous voulons tous donner et recevoir le meilleur. Danser de joie. J’avais envie de partager avec vous un chemin testé et approuvé pour y arriver.
Je vous souhaite une belle journée, pleine de beaux projets et d’audace,
Gwenola 🌞
PS : une autre façon d’avancer sur ce chemin, le livre de travail écrit par mon ami et Leader Éthique Nicolas Métro, Qu’est-ce qui te ferait danser de joie ?