En remplissant une magnifique bouteille en verre que nous utilisons comme bouteille d’eau, mes yeux sont tombés sur le le mot « adultérer ». Il est en effet écrit : « unadultered and naturally smooth ».
Ce mot à déclenché en moi une série de réflexions que j’ai eu envie de partager avec vous.
Adultérer veut dire au sens propre « Dégrader une substance pure et active en y mêlant une ou plusieurs substances étrangères de moindre qualité », et au sens figuré « Altérer la pureté originelle par le mélange d’éléments de moindre qualité ». (Source le dictionnaire en ligne du CNRTL).
Ce qui m’a frappé, c’est que dans adultérer, il y a le mot « adulte ».
Donc j’ai décidé de vous partager ce que j’ai vu en lisant le mot adultérer.
J’ai immédiatement vu les adultes faire du mieux qu’ils pouvaient avec ce qu’ils pouvaient et ce qu’il savaient. Moi, mon mari, nos parents avant nous, et leurs parents avant eux. Les adultes en général, sans jugement et dans le constat, nous faisons tous du mieux que nous pouvons avec ce que nous avons et ce que nous savons à un moment donné. Et nos parents ne savaient pas grand chose, ils n’avaient jamais entendu parler du Potentiel, de l’importance de la valorisation, des impacts, la psychologie n’avait pas pignon sur rue, les scientifiques pensaient que les enfants étaient des adultes miniatures, que les bébés ne ressentaient pas la douleur… les informations que nous avons aujourd’hui n’étaient pas disponibles.
Et même alors qu’elles le sont aujourd’hui, tellement peu sont arrivées dans les connaissances courantes de tout un chacun ! J’avais 40 ans la première fois que j’ai entendu parler du Potentiel fabuleux que nous avons tous et que la science a démontré depuis de nombreuses années….
C’est ainsi que toute une chaîne d’amour, de présence et de beaux moments, et aussi de manque de tendresse, de douceur, de gaieté, de calme, de sécurité continue à se transmettre par manque de connaissance et de conscience.
J’ai réalisé que ce mot contenait une grande sagesse : les enfants sont naturellement bons, et l’environnement, l’éducation, les adultes les impactent, positivement bien sûr, et aussi négativement. La nature humaine est bonne, et certaines de nos expériences de vie nous abîment. (Pour ceux d’entre vous qui ne l’auraient pas reçue, je vous mets en bas de page le lien vers un Switch for Good sur la nature humaine)
Et nous avons tous été cet enfant, naturellement bon, qui a reçu de belles choses, et aussi des choses qui l’ont impacté négativement.
Ce mot, adultérer, à fait remonter tout cela en moi, sans jugement, simplement dans le constat de ces transmissions involontaires.
J’ai eu envie de vous partager à nouveau l’importance du non-jugement pour laisser la place à l’amour.
Ne pas juger nos parents qui ont fait du mieux qu’ils pouvaient. Et les aimer.
Ne pas nous juger, nous qui avons fait du mieux que nous pouvions. Et nous aimer.
Ne pas juger nos enfants, qui font du mieux qu’ils peuvent. Et les aimer.
Ne pas juger les personnes autour de nous, qui font du mieux qu’elles peuvent, elles aussi, avec ce qu’elles sont et ce qu’elles ont vécu. Et les aimer ? Oui, les aimer.
En tout cas faire le choix de lâcher le jugement à chaque fois que nous le ressentons ou le constatons dans nos mots, nos gestes. Faire le choix d’être, tous les jours un peu plus et un peu mieux, qui nous sommes vraiment au fond : cet enfant naturellement bon, que les situations ont frustré, contrarié, blessé, refermé. Et contribuer à une vie plus pleine, plus riche, plus juste, plus joyeuse, plus contributrice de qualité pour nous et autour de nous. Pour nous, pour nos parents, pour nos enfants, pour tous.
En cette période où nous nous acheminons vers la fin d’une année pour accueillir bientôt une année qui commence, en cette période de jours ensemble, je vous propose de prendre des temps pour ressentir toutes les belles choses que vous avez reçues, toutes les belles choses que vous avez transmises, tous vos mots, gestes, regards qui ont fait du bien, toutes les fois où vous avez osé vous positionner pour ce qui est juste. Et de célébrer tout cet amour reçu et déployé à votre tour.
Et aussi de prendre un temps pour comprendre et ressentir, sans jugement, que vous avez fait de votre mieux, oui, maintenant certaines de vos paroles, actions, gestes, absence de positionnement ont eu un impact négatif. C’est alors le moment d’être gentil avec vous-mêmes et de prendre les décisions qui vont vous permettre, chaque jour, d’avoir un impact de plus en plus positif, pour vous et tout autour de vous.
Parmi ces décisions, voici une liste de suggestions :
- être plus gentil avec vous-même (arrêter de vous juger 😉)
- prendre des temps de ressourcement pour vous, pour ensuite être mieux avec les autres
- lire le chapitre « Les larmes de générations » du livre Now or never, l’urgence d’agir, d’Edel Gött (si vous voulez le recevoir pour les fêtes, écrivez à Gillian à l’adresse mail suivante : consciens-evolution@orange.fr )
- célébrer vos réussites et être heureux de tout ce que vous avez fait, y compris quand vous n’avez pas réussi, car cela veut dire que vous avez essayé, et rien que cela mérite d’être célébré. Vous méritez d’être célébré. Vous êtes une belle personne : vous êtes une belle personne qui ne demande qu’à l’être un peu plus tous les jours.
- vous donner les moyens concrets de devenir cette belle personne un peu plus tous les jours (cahiers de réussite, formations,…)
Un exercice, si vous sentez que ce n’est pas évident pour vous d’arrêter de vous juger, de lâcher vos habitudes qui ne sont pas porteuses :
Debout, ressentez et vivez dans votre corps ces tensions, ces reproches, ces jugements, ces contentieux qui sont là, ressentez bien.
Faites un pas du côté gauche, à un mètre environ, et imaginez-vous débarrassé de tout cela, léger, joyeux, aimant, ouvert. Prenez le temps de ressentir et de constater la différence dans votre corps.
Puis faites un pas vers la droite, et replongez dans la situation 1. Ressentez.
Puis un pas à gauche, et replongez dans la situation 2. Ressentez.
Refaites-le jusqu’à ce que vous ne supportiez plus d’être dans la situation 1. Finissez en prenant un temps dans la situation 2.
Voilà, vous savez maintenant dans votre corps ce que créent chacune des situations : vous connecter à votre nature profonde, ou bien rester dans les contrariétés et frustrations. Vous avez ressenti la différence.
Que choisissez-vous ?
- Sourire à la vie, à vous-même, aux personnes autour de vous, voir et ressentir votre potentiel et dire non à votre égo ? = contribuer à un mieux pour vous et pour le monde
- Rester coincé dans des situations négatives pour vous et pour les autres ? = continuer à vous adultérer, et à adultérer les autres
Un petit rappel quand ce repositionnement vous semblera difficile à faire : notre état naturel, c’est de sourire à la vie, à nous-même et aux autres.
Je vous souhaite une belle fin d’année, pleine de sourires et de célébrations de vos réussites, et de re(con)naissance de votre état naturel, au fond inaltéré et qui demande à être porté au grand jour : la nature humaine est bonne… et vous êtes un être humain,
Gwenola 🌞
PS : pour ceux qui n’étaient pas encore inscrits ou voudraient relire la lettre sur la nature humaine, c’est par ici https://infusethic.com/histoires-vs-information/